Les gènes déterminent entre 50 et 80% du capital osseux, les 30 à 50% restants sont environnementaux, éminemment dépendants de l’hygiène de vie.
Parmi les mesures hygiéno-diététiques simples préconisées pour favoriser l’acquisition ou le maintien d’un bon capital osseux, l’activité physique garde une place de choix. Cependant, seules les activités en charge (course à pied, etc.), ou celles qui imposent au squelette de résister à des contraintes inhabituelles (Haltérophilie, renforcement , musculation, etc.), ont un réel impact sur le métabolisme osseux. Le résultat est positif pour le squelette à condition que la pratique sportive soit durable et ininterrompue. Si votre pratique sportive est interrompue alors l’effet positif ne subside plus.
À l’inverse, la natation (relative apesanteur) et le cyclisme n’apportent pas de bénéfice dans ce domaine spécifique du capital osseux. L’activité physique pratiquée régulièrement durant l’enfance, en synergie avec le statut hormonal et le régime alimentaire, optimise le pic de masse osseuse (Peak Bone Mass [PBM]) réduisant ainsi le risque ultérieur d’ostéoporose. Ainsi, la pratique des sports en charge chez le sujet jeune permet d’augmenter la masse osseuse.
Or, on sait que chaque augmentation d’une déviation standard du PBM réduit le risque fracturaire de 50%.